A table !
Un ricanement curieux attire mon attention. Une espèce de « kiak » sonore répétée rapidement. Une dizaine de fois en moyenne en formant une phrase qui va légèrement decrescendo. De son vol ondulant, il passe au-dessus de ma tête.
C’est un Pic vert. Facile à reconnaître grâce à sa couleur verte. Sa première halte est pour le petit Tilleul. On dit qu’il n'est pas spécialement farouche, pourtant il suffit que je bouge une oreille pour qu’il abandonne l’arbre.
Oh, il ne va loin, juste à quelques mètres. La place, bien dégagée, est son lieu privilégié pour chercher sa nourriture. Il parcourt l’espace en sautillant à la recherche des fourmilières.
Les fourmis et leurs larves sont ses mets préférés. Il les extirpe du sol avec sa longue langue collante, garnie de petits crochets à son extrémité et très tactile. C'est une arme extraordinaire qui peut se glisser dans les galeries du sol pour harponner les proies. Le pic creuse d’abord le sol du bec pour accéder aux galeries des fourmis, y compris l'hiver.
Il complète son régime avec divers invertébrés (vers de terre, petits mollusques, divers insectes), mais aussi avec des fruits (pommes, cerises, etc.), beaucoup plus rarement des graines.
Le Pic vert est une espèce assez commune, non menacée.
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